Obry: «Nous sommes une équipe 24h»

Entretien avec Hugues Obry, Directeur Technique de l’épée française. À la découverte d’un modèle pour construire une équipe

 

 

L’épée en France, surtout pour ce qui concerne les Seniors, est aujourd’hui un modèle à suivre. De la Coupe du Monde aux Européens jusqu’aux Championnats du Monde les athlètes Français à partir de Gauthier Grumier, Ulrich Robeiri, Daniel Jerent, Ronan Gustin jusqu’à Yannick Borel, vainqueur de la dernière course de la saison en Coupe du monde à Rio de Janeiro le mois dernier, sont les protagonistes absolus de la spécialité.

L’équipe des hommes a prouvé presque imbattable cette saison. Pour ce qui regarde les femmes, après l’âge d’or d’étoiles tels que Laura Fléssel et Maureen Nisima , il y a maintenant dans la partie supérieure de l’épée de nouveaux noms tels que ceux de Marie-Florence Candassamy, classe 1996 et Joséphine Jacques-André Coquin, déjà médaillé de bronze il y a un an aux Championnats d’Europe à Strasbourg.

Au cours des derniers championnats d’Europe de la semaine dernière à Montreux, dans une pause de la course, nous avons essayé de décrire le «modèle français» par l’épée en abordant quelques questions à Hugues Obry, ancien médaille d’or olympique dans l’équipe d’épée d’Athènes 2004 et trois fois champion du monde (une fois à l’individuel et deux par équipes) et maintenant Directeur Technique de l’épée Française.

Monsieur Obry, commençons-nous par une analyse de l’épee en France, à partir de la dernière saison.

On a beaucoup travaillé, donc les résultats sont normales. On a mis du sens à l’entraînement, on a fait joué la competition entre tous les athlètes, on a travaillé surtout autour del la victioire. En ce moment on voit les fruits du travail des deux dernières années après les Jeux de Londres 2012. Je pense qu’il s’est crée une émulation de tout le group, et aujourd’hui il y a une vraie bataille pour entrer dans l’équipe de France et pour participer aux grands Championnats.

Surtout dans l’épée masculine , la séquence de victoires et de médailles est impressionnant . Y at-il un secret à cela?

Pour nos athlètes, c’est peut-être plus difficile jouer les qualifications aux Championnats Nationales que les grands Championnats. Il n’y a pas forcement un secret, mais on a le group, le travail qu’on fait tous ensemble jour par jour. Nous sommes une équipe “24 heures sur 24” donc pour nous c’est plus facile de passer du temps ensemble. Quand on est en compétition, on reproduise tout ce qu’on fait tous les autres jours.

Il n’y a pas un problème de concurrence dans le négatif, alors ?

Non, c’est pas de la concurrence malsaine, au contraire quand quelqu’un réussit tout le monde est content parce que on rèussit. Aujourd’hui c’est encore mieux parce que les jeunes ne cherchent encore etre meilleures: en avant, alors que l’autre faisait finale, c’était suffisant de faire podium. Aujourd’hui on essaye de faire encore mieux. Puis après on travaille dur, les règles sont dures, mais on a beaucoup de résultats.

Pour ce qui regarde les Cadets et les Juniors , il ya déjà quelques promises pour l’avenir?

Oui, il y a des jeunes interessants. Apres, on sait que la bascule aux Seniors est difficile, donc contrairement à quelques autres Pays, comme l’Italie, qui forment pour les Cadets et les Juniors, nous essayons de former à partir des petites catégories dejà pour les Seniors, comme ça le passage sera plus facile. Le temps de formation c’est le moment le plus important, mais pour les Seniors, non pour les Cadets ou Juniors. On peut éventuellement avoir tous les deux: c’est plus long de former un Senior, mais c’est plus productif.

A propos de l’épée féminine, quelle est la situation pour la nouvelle generation?

Ici on a moins de réservoir. Le sport fèminin en France est un peu moins developpé, mais on a des jeunes interessantes. Après Laura Fléssel et Maureen Nisima, rallier tout ça c’est difficile: on a passé quelques génerations, mais aujourd’hui les athlètes sont très jeunes, il faut de temps, il faut accepter qui ce sera plus long, mais au même temps on est très confiants.

 

Twitter: MattiaBoretti

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Fotografia di Augusto Bizzi per Federscherma

 

 

 
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